mercredi 22 décembre 2010

Bienvenue



Bonjour,

Nous somme un groupe de quatre personnes qui ont choisi comme sujet de TPE (travail personnel encadré) la consanguinité.
Nous voulons donc partager notre travail avec vous.

Nous vous souhaitons une bonne lecture.

présentation



La consanguinité, bien que courante dans notre histoire et toujours présente de nos jours, reste un tabou dans notre société. Mais en réalité que veut dire ce mot ?
C’est un lien de parenté entre des personnes ayant un ancêtre commun.
Il faut la dissocier de l’endogamie qui est l’union imposée de deux personnes venant d’un même groupe social. Le terme de consanguinité est aussi très proche de l’inceste. En effet, c’est une relation sexuelle prohibée par la loi ou par la religion entre deux personnes parentes. Cependant, il existe deux formes d’inceste : l’inceste consentant entre deux personnes majeures et le viol.

La consanguinité se calcule de deux manières différentes : le droit canon et le droit civil.
Le droit canon se calcule en fonction du nombre de générations qui séparent les conjoints. Ainsi, des frères et sœurs sont liés au premier degré.
Le droit civil calcule le degré de parenté en comptant le nombre de personnes qui séparent les deux conjoints en remontant à l’ancêtre commun puis en redescendant jusqu’à l’autre. Des cousins et cousines issues de germains sont liés au sixième degré.

Tantôt conseillée et considérée comme un privilège, tantôt interdite et même impensable, chaque société adopte un point de vue différent à propos de la consanguinité.
On peut alors se demander dans quelles mesures la consanguinité est-elle acceptée ou réprouvée dans nos sociétés.

Nous étudierons tout d’abord les raisons qui ont poussé à accepter la consanguinité au fil du temps puis, dans un second temps, les raisons qui ont poussé à réprouver ce type d’unions.

La consanguinité approuvée

        Dans le passé comme de nos jours, la consanguinité est approuvée dans de nombreuses sociétés. Nous le verrons à travers différents exemples au fil du temps.

La consanguinité dans le passé



Dans le passé, la consanguinité a longtemps été approuvée et même conseillée au sein de nos sociétés.
Si presque toutes les civilisations de l’histoire sur lesquelles on dispose d’informations considèrent l’union consanguine comme un tabou, les familles royales furent exemptées de cet interdit dans de nombreuses sociétés tel que dans l’Egypte Antique, chez les Habsbourg ou encore à Hawaï.

Prenons tout d’abord l’exemple de l’Egypte Antique.
Les Egyptiens, contrairement à la coutume, ont établi une loi qui permettait à un homme d'épouser sa sœur. Ainsi il y aurait eu de nombreuses unions consanguines dans la famille royale. Par exemple, Toutankhamon est le fruit d’une union consanguine entre Akhenaton et sa sœur. Il aurait épousé Néfertiti en premières noces, et sa propre sœur en secondes noces. Il s’agissait alors d’une pratique habituelle car un roi, considéré tel un dieu comme Isis et Osiris, pouvait épouser sa sœur et sa fille. C'était une coutume qui s'appliquait seulement entre rois et reines. On peut également dire que, lorsque Toutankhamon accède au trône, il épouse sa demi-sœur, née de la première union de son père.
Cependant il existe une ambiguïté de la langue car le mot "senet" désigne à la fois la sœur et la bien-aimée, et l'épouse pouvait aussi appeler son mari "mon frère". Ce qui peut donc porter à confusion au vu du contenu des textes retrouvés lors de fouilles.

Parlons maintenant de la grande famille des Habsbourg.
Cette famille a régné sur le Saint Empire romain germanique, sur l'Autriche, sur la Bohême, la Hongrie et sur l'Espagne pendant 174 ans. La dynastie s’éteignit au XVIIIème siècle.
Cette famille utilisa énormément les unions consanguines et se sont souvent mariés avec des membres proches de leur parenté, telles que des unions oncle-nièce, entre cousins ou autres.



 On peut voir qu’entre 1516 et1700, cinq souverains se sont succédé dans la dynastie des Habsbourg : Charles Quint, Philippe II, Philippe III, Philippe IV, Charles II. Ils avaient la particularité d’être le fruit d’une union consanguine principalement entre les Habsbourg d’Espagne et d’Autriche.

Tout d’abord, Philipe II (1527 - 1598) qui est le fils de Charles Quint et d’Isabelle de Portugal régna de 1556 et 1598. A ce moment là, son arbre généalogique comportait déjà plusieurs ancêtres communs tels que les parents de ses deux grands-mères qui sont Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. Il contracta ensuite lui-même des mariages consanguins. En effet, il se maria quatre fois dont trois étant des unions consanguines. Il épousa ainsi deux de ses cousines : Marie Manuelle de Portugal (en 1543) et  Marie Tudor (en 1554). Puis, ce fut l'archiduchesse Anne d'Autriche qui était sa nièce.

Par la suite, Philippe III (1578 - 1621) contracta un mariage avec Marguerite d'Autriche  en 1599. Elle était en réalité la sœur de Ferdinand II dont il est le cousin germains et aussi le petit cousin. Ils eurent huit enfants dont Philippe IV (1578 - 1621) qui régna à la mort de son père.



 =photo de Philippe III






 
Philipe IV se maria quand à deux reprises. La première fois, en 1615, il épousa Elizabeth de France. Puis, la deuxième fois, en 1649, il épousa Marie-Anne d’Autriche qui lui donna Charles II, le futur roi d’Espagne ainsi que Marie-Thérèse. Celle-ci épousa son oncle Léopold I.



 = photo de Philippe IV








Enfin, lors du décès de son père et après une régence, Charles II prend le pouvoir. Il est alors le résultat d’une longue série de mariages consanguins.
Ainsi le degré de consanguinité a augmenté au fil des générations jusqu’à atteindre 0,025 pour le roi Philippe Ier (1478-1506) qui, par la suite, s’est marié avec sa nièce Anne d’Autriche ; pour ensuite atteindre 0,254 pour Charles I (1500-1558).

 = photo de Charles II






Parlons enfin de l’exemple d’Hawaii.
C’est une île qui portait autrefois le nom des Îles Sandwich. Elle a été découverte par Cook en 1778 alors qu’elle avait été peuplée deux millénaires auparavant par des immigrants de Polynésie.

L’une des caractéristiques les plus souvent citées de l’archipel d’Hawaii a été la pratique de l’inceste entre les membres des familles royales. Bien qu’ils aient été restreints à un nombre limité de personnes, ces unions incestueuses ont été pratiquées ouvertement, telle une tradition, les Hawaiiens n’étant en rien choqués par le comportement des membres de la famille royale.                                   
  Ce qui a frappé les premiers explorateurs de l’île a été le fait que les unions consanguines n’étaient ni considérées comme un péché, ni comme une coutume particulière des indigènes. En effet, la spécificité historique de l’inceste à Hawaii est double, puisque les unions consanguines n’étaient pas autorisées, excepté pour quelques individus (membres de la famille royale) qui les pratiquaient.                          
 L’inceste royal, considéré comme un privilège exclusif, était donc « non seulement accepté, mais encouragé » à Hawaii, fait remarquer l’historienne Joanne Carando.                                                                              
Les relations incestueuses étant au cœur de différents mythes et légendes hawaiiennes, l’inceste, le système sacrificiel et la royauté étaient alors liées. Ainsi, ces unions incestueuses étaient considérées avec beaucoup de respect. L’inceste a été pratiqué à un tel point qu’il a conduit à des mariages entre frères et sœurs et donc à la consanguinité. Cependant, l’affection anime parfois ces liens. En effet, après avoir embrassé le christianisme, le roi Kamehameha III d’Hawaii continua à coucher pendant plusieurs années avec sa sœur, à la grande satisfaction des anciens, mais au grand désespoir des missionnaires. Ils le faisaient, précise Joanne Carando, parce qu’ils s’aimaient.  Le roi Kamehameha III règna de 1824 à 1854. Durant son règne, la monarchie fut transformée en monarchie constitutionnelle




Cette forme d’union était donc considérée, pour l’Egypte 
 Antique, les Habsbourg ou Hawaï, comme un privilège royal. En effet, cela protégeait le patrimoine de toute intrusion et cela maintenait la dynastie dans le cas des Habsbourg.
 Ainsi, épouser des membres de sa propre famille permet au roi de ne jamais partager ses richesses, ses privilèges et son pouvoir avec des personnes extérieures à la parentèle. Le pouvoir se concentrait au sein d’une même famille royale, celle-ci n’avait alors aucun compte à rendre à de tierces personnes sur l’utilisation qu’elle en faisait.

Ces unions permettaient aussi de limiter les guerres d’héritages et garantissaient à la famille royale de conserver ses richesses et son pouvoirs de génération en génération sans la dilapider.



Les mariages se contractaient pour des raisons économiques et sociales. Cela renforçait la cohésion sociale d’un groupe.

La consanguinité de nos jours



La consanguinité a été présente dans le passé mais elle l’est encore aujourd’hui. En effet, les unions consanguines sont encore d’actualité dans de nombreux pays pour plusieurs raisons. Nous pouvons le voir à travers différents exemples tels que Tristan da Cunha et le Maroc car ils font souvent l’objet d’études.


                                       Trsitan da cunha
 


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Tout d’abord, Tristan da Cunha est une île qui se situe dans l’océan Atlantique sud dans l’archipel qui porte le même nom. Cet archipel comporte quatre autres îles : Nightingale (le rossignol), Inaccessible, Middle, et Stoltenhoff. Elle a une superficie de 98km2 et est entouré par de falaises de 300 à 600 mètres de hauteur. Elle est l’unique île habitée et ne compte que 260 habitants, tous de nationalité britannique. On ne peut compter que huit noms de famille. Le seul village se nomme Edimbourg. L’île se définit comme l’endroit habité le plus isolé de la planète selon le livre Guinness des records.



L’île a été découverte par les portugais en 1506 et a été baptisé selon le nom de celui qui l’a découverte : Tristan da Cunha. Les Anglais ont, par la suite, annexé l’île en 1816. Une petite garnison avait alors été établie puis lorsqu’ils sont rentrés, en 1817, un des soldats décida de rester avec sa famille : William Glass. Tout au long des années qui suivirent plusieurs autres familles arrivèrent pour s’installer sur Tristan da Cunha. CE qui augmenta le nombre de patronymes à huit : Green (Néerlandais), Swain (anglais), Hagan (américain), Rogers (américain), Repetto,  Lavarello (italien) et récemment Patterson.
En 1961, une éruption volcanique provoqua l'exil de la population entière vers la Grande-Bretagne à laquelle ils sont rattachés. En 1963, alors qu’ils avaient le mal du pays et ne s’adaptaient pas bien aux villes anglaises, la moitié de réfugiés retournèrent sur leur île.


Aujourd'hui, il faut six jours de navigation pour rallier Tristan da Cunha à la ville la plus proche du Cap en Afrique du Sud. Il n’y a pas d’aéroport, pas d’hôtel, peu de voitures, peu de routes, pas de rond-point, pas de feux rouges, peu d’insécurité, un policier, et des fonctionnaires locaux. Ils sont auto-dépendants car ils n’ont la visite que de deux ou trois bateaux par an.

Ainsi, il y a un petit nombre d’habitant vivant sur l’île ainsi qu’un isolement quasi-total du reste du monde. Ces deux facteurs entraînent alors l’apparition d’unions consanguines au sein de l’île.





Etudions maintenant l’exemple du Maroc.


Ainsi, les femmes ayant grandit dans un milieu rural présentent une probabilité de mariage consanguin plus forte. En effet, 60% des citadines ayant contracté une union consanguine déclarent avoir passé leur enfance à la campagne. Cela peut s’expliquer par le fait que les familles sont isolées dans les campagnes et les membres dépendent les uns des autres. La famille est alors une valeur importante pour tout le monde car ils sont très soudés. Les femmes ne connaissent personne d’autre et ne voient pas les autres possibilités qui s’offrent à elles. Elles cèdent ainsi à la pression familiale et ne cherchent pas l’indépendance comme les femmes venant des milieux urbain.

De plus, l’âge du premier mariage est aussi un discriminant. Toujours selon cette étude, les femmes qui se marient à un âge jeune, c'est-à-dire avant d’atteindre les vingt ans, multiplient par 5,25 leurs chances de se marier à un parent par rapport à celles qui se marient plus tardivement. En effet, à cet âge, les femmes dépendent encore de leur famille financièrement. Leur jeunesse les rend aussi plus influençable ce qui les pousse à accepter leur mariage avec un parent proche.

Enfin, l’instruction est aussi un discriminant important dans le choix du mariage. Une femme sans instruction a au moins seize fois plus de risques de contracter une union consanguine. Cela s’explique par le fait qu’une femme sans instruction ne connaît que ce que sa famille lui a dit et n’a pas de point de vue critique sur ces dires. Elle n’a pas le recule que l’éducation lui aurait donné. De plus, elles risquent de ne pas trouver de travail car elles sont sans instruction. Cela leur enlève toute possibilité de dépendance financière. Ainsi non seulement elles ne connaissent pas les autres choix qui peuvent s’offrir à elle mais en plus elles n’ont pas la possibilité de se détacher de leur famille. Elles doivent alors accepter le choix de leur conjoint par leurs parents.


Ces mariages résultent en générales de raisons familiales, économiques et parfois   migratoires.
Dans les raisons familiales nous avons déjà pu observer l’importance de l’approbation des parents quand au choix du conjoint. Ils permettent aussi d’avoir une meilleure entente car ils possèdent la même culture et les mêmes croyances. 
Il existe aussi des raisons économiques. Cela permet la transmission des biens et parfois le remboursement de dettes. Dans certaines sociétés cela apporte aussi à la famille une dot. 
Pour certains mariages, cela permet d’obtenir des titres de séjour dans des pays. C’est la raison migratoire.

Ainsi, de nos jours les mariages arrangés sont toujours fréquents. Ce la permet de faciliter la transmission d'un patrimoine ou de le rendre plus important. Grâce au mariage arrangé les parents utilisent l'union de leurs enfants pour atteindre leurs propres objectifs économiques ou sociaux. Cependant, il faut préciser que c’est une tradition culturelle et que les époux donnent le consentement. Ces formes d’unions sont toujours présentes en Tunisie, en Afrique et en Inde. Elles le sont aussi chez les musulmans. Voici quelques chiffres concernant les mariages arrangés selon l’Atlas de la sexualité dans le monde. On peut voir qu’en Chine 80% des mariages sont arrangés. 60% sont organisé par une marieuse et 20% sont organisé par les parents du couple en question. En Inde, le pourcentage de mariage arrangé monte à 95%. Dans certains pays on peut parler de mariage forcé. Il à être marié à une personne connue ou inconnue contre son gré. Ils ont lieu dans de nombreux pays : Irak, Yémen, Maroc, Egypte, Albanie, Ethiopie, Inde. Même aux Etats-Unis, dans certains états, les mariages sont autorisés qu’avec le consentement des parents et à partir de 12 ans pour les filles et 14 ans pour les garçons.

Après des recherches sur internet, nous avons trouvé le témoignage d’un homme ayant une relation avec sa sœur.
« J'ai 26 ans, et depuis deux ans, je vis en couple avec ma sœur âgée de 28 ans. L'histoire a commencé quand elle s'est séparée de son copain après des histoires impossibles. Je l'ai logée car elle n'avait de logement. J'ai eu avec elle une relation normale de frère-sœur, un peu de complicité, un peu de jalousie, un peu d'amour.
Les premiers jours de son installation se sont passés normalement, puis elle s'est mise à "prendre un peu plus de liberté", elle se promenait devant moi, en vêtements légers, et sans soutien-gorge. Je crois que nous avons glissé ensembles vers une espèce d'intimité surprenante, jour après jour, nous revenons du boulot, elle me demandait si j'ai passé une bonne journée, je faisais de même.
Sa présence m'est devenue familière après quelques semaines seulement. Un jour, nous regardions la télé, elle s'allongeait en posant sa tête sur ma cuisse. Elle s'est mise à plaisanter sur l'érection que j'ai eue puis me demanda si j'avais envie de faire l'amour. J'ai dit non, elle répond qu'elle plaisantait, mais j'avais compris qu'elle avait déjà tourné cette idée dans sa tête.
Cette nuit, je l'ai embrassée avant d'aller se coucher, elle a collé ses lèvres sur les miennes, et nous avons fait l'amour comme des amants. Ce qui est étrange, c'est cette première fois que je la voyais nue devant moi, elle me ressemblait tellement, ses mains, ses pieds, son nez. Le lendemain, nous nous sommes évités, mais le soir, elle me dit qu'elle ne regrette rien. Nous avons recommencé, et depuis, nous passons les nuits dans le même lit. Je lui ai proposé d'habiter avec moi, de ne pas chercher un appartement, elle a accepté. Nous vivons isolés, personne n'est au courant de notre liaison, quant à notre vie intime, elle est intense, et épanouie.
Récemment, elle s'est mise dans la tête de vouloir faire un enfant, elle voulait arrêter la pilule.
Que dois-je faire ? La loi ne peut nous séparer, notre intimité est bien cachée, mais l'enfant ? Je ne sais pas quoi lui dire ? Pourquoi l'inceste est-il interdit ? Où est le mal d'aimer sa sœur entre deux adultes consentants ? Y-a-t-il des pays qui n'interdisent pas cet amour ?
Homme de 26 ans, France »

Ainsi, cette relation a été voulue par les deux personnes. Il faut bien souligner que c’est une relation entre deux adultes consentant. Elles ont décidées elles même de créer une relation, avec quelques appréhensions au début. Ils sont maintenant obligés de se cacher des autres. L’envie de vivre leur amour au grand jour et d’avoir un enfant se ressent mais ils sont entravés par les lois qui existent désormais, de même que les idées que se font les gens de la consanguinité.

Conclusion



Dans le passé, en Egypte Ancienne, chez les Habsbourg ou encore à Hawaï, comme dit précédemment, la consanguinité était considérée comme un privilège royal qui protégeait le patrimoine. Epouser des membres de sa propre famille garantit à un roi de ne jamais partager ses richesses, ses privilèges et son pouvoir avec d’autres personnes extérieures à la parentèle. Ainsi, ces derniers se concentraient au sein d’une même famille royales, celle-ci n’avait pas de compte à rendre à de tierces personnes sur l’utilité qu’elle en faisait. Ces unions permettaient aussi de limiter les guerres d’héritages et assuraient à la famille royale de conserver le pouvoir entre ses mains de génération en génération. La consanguinité n’était qu’une question de puissance.

A présent la consanguinité n’est plus vue comme un privilège royal.
Au Maroc, les conjoints cèdent à leurs parents qui exercent une pression sur eux. Ceux-ci, comme dans le passé, veulent conserver leur richesse dans la famille mais, contrairement à avant, les mariés disposent d’une plus grande liberté de choisir. On a vu que certains facteurs étaient à l’origine de leur accord, tel que l’instruction, l’âge du premier mariage et le lieu de résidence pendant leur enfance.
De nos jours, la consanguinité peut également être due à des raisons techniques comme sur Tristan da Cunha. L’isolement de l’île est la cause de telle pratique. Le peu d’habitants entraîne forcément la population à faire des unions consanguines sans toujours le vouloir.
De même, il se peut qu’une union consanguine soit uniquement le fruit de la volonté des deux conjoints comme nous l’avons remarqué dans le témoignage.

Au travers de ces différents exemples, on peut donc voir que la consanguinité a été très présente dans le passé mais le reste encore aujourd’hui. Cependant, on observe que la contraction d’union consanguine voit ses raisons changer avec le temps.
De plus, elles deviennent plus difficiles à contracter au vues des nouvelles avancées sociologiques, scientifiques et législatives.