mercredi 22 décembre 2010

Aspect sociologique


Il existe tout d’abord l’aspect sociologique.

De nombreux sociologues ont étudié la famille et leurs pratiques. Parmi eux se trouve Claude Lévi-Strauss, un anthropologue et ethnologue. Il est né à Bruxelles de parents français, le 28 novembre 1908. Il commença par publier une monographie à propos d’une population au sein de laquelle il a vécu et étudié sur le terrain : les Nambikwaras des plateaux du Brésil central.
Il écrivit ensuite Les structures élémentaires de la parenté en 1949. Il exposa dans cet ouvrage la théorie de l’alliance en analysant les systèmes de parenté, ce qui devint le fondement du structuralisme et de l’anthropologie.
Pour Claude Lévi-Strauss, les possibilités de toute société reposent sur la prohibition de l’inceste car cela vient surtout de la nature et la culture. Selon lui, c’est « le passage du fait naturel de la consanguinité au fait culturel de l’alliance ».
Ainsi, cette théorie implique l’apparition de l’hypothèse « mariage-alliance » qui met en avant l’interdépendance des familles et des pays. Elle montre qu’il est nécessaire de faire des alliances matrimoniales entre les familles afin d’élargir le patrimoine familial et de créer de nouvelles alliances.


Ainsi, les structures élémentaires de la parenté peuvent être produites par l'échange restreint, par lequel les femmes d'un groupe sont cédées aux hommes d'un autre groupe et réciproquement. Cela peut aussi être par l'échange généralisé, c'est-à-dire qui fait intervenir plusieurs groupes. Il élabore alors une synthèse sur le domaine de la parenté et affirme que c’est par l’échange des femmes entre des groupes spécifiques que se construisent et se perpétuent la société et l’espèce humaine.
Il montre enfin que les femmes, les signes et les biens s’échangent, ce qui permet de créer inconsciemment des relations sociales qu’elles soient religieuse, économique et familiale.

En plus des dispositions concernant l'inceste (Lv. 18), la Loi interdisait formellement aux Israélites d'épouser des païennes qui les entraîneraient à l'idolâtrie et à l'immoralité (Ex. 34.15-16 ; Dt. 7. 3-4).

Sous l’influence de la toute puissante administration romaine, l’Eglise développa dans le droit canonique les règles qui allaient définir les empêchements de mariage fondés sur la parenté et l’alliance.
Dès le IVème siècle, l’Eglise étend l’interdiction du mariage entre cousins germains alors même que le droit romain autorisait cette union.
Deux siècles plus tard, le droit canonique évolue avec les conciles du VIème siècle, qui prohibent le mariage entre les enfants de cousins germains (sixième degré selon le droit romain).
Au VIIème siècle, afin de suivre l’évolution du droit romain en matière de succession, les ecclésiastiques décidèrent qu’aucun lien de parenté ne pouvait être reconnu après le septième degré de la computation romaine (union entre le fils et la petite-fille de cousins germains par exemple).
Du fait de son extension dans toute l’Europe, l’Eglise entra en contact avec la culture germanique qui différait de la civilisation romaine. Si les romains définissaient les degrés de consanguinité en comptabilisant tous les individus séparant les futurs conjoints, le droit germain retenait le nombre de générations qui séparaient les promis d’un même ancêtre.

De nos jours, le concept du mariage à aussi évolué. Si dans le passé les unions se faisaient pour des raisons sociales et économiques et étaient toutes arrangés. A présent ce n’est plus le cas. En effet, une nouvelle notion est née : le mariage d’amour. Cette notion veut dire que chacun choisit son propre conjoint et se marie par amour et non par convenance. La famille n’exerce plus aucun pouvoir sur le choix du conjoint. Cela est principalement pratiqué dans les sociétés occidentales. Le mariage s’impose alors comme étant la célébration d’un amour fidèle et qui scelle un engagement entre les mariés. Il ne s’agit plus de faire des alliances entre des communautés ou des familles. Dans les sociétés occidentales la dot à même disparu. Evidement, les mariages arrangés existe toujours dans certaines sociétés. Ils font partie de leur culture et les époux sont consentants.

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