mercredi 22 décembre 2010

Conclusion



Dans le passé, en Egypte Ancienne, chez les Habsbourg ou encore à Hawaï, comme dit précédemment, la consanguinité était considérée comme un privilège royal qui protégeait le patrimoine. Epouser des membres de sa propre famille garantit à un roi de ne jamais partager ses richesses, ses privilèges et son pouvoir avec d’autres personnes extérieures à la parentèle. Ainsi, ces derniers se concentraient au sein d’une même famille royales, celle-ci n’avait pas de compte à rendre à de tierces personnes sur l’utilité qu’elle en faisait. Ces unions permettaient aussi de limiter les guerres d’héritages et assuraient à la famille royale de conserver le pouvoir entre ses mains de génération en génération. La consanguinité n’était qu’une question de puissance.

A présent la consanguinité n’est plus vue comme un privilège royal.
Au Maroc, les conjoints cèdent à leurs parents qui exercent une pression sur eux. Ceux-ci, comme dans le passé, veulent conserver leur richesse dans la famille mais, contrairement à avant, les mariés disposent d’une plus grande liberté de choisir. On a vu que certains facteurs étaient à l’origine de leur accord, tel que l’instruction, l’âge du premier mariage et le lieu de résidence pendant leur enfance.
De nos jours, la consanguinité peut également être due à des raisons techniques comme sur Tristan da Cunha. L’isolement de l’île est la cause de telle pratique. Le peu d’habitants entraîne forcément la population à faire des unions consanguines sans toujours le vouloir.
De même, il se peut qu’une union consanguine soit uniquement le fruit de la volonté des deux conjoints comme nous l’avons remarqué dans le témoignage.

Au travers de ces différents exemples, on peut donc voir que la consanguinité a été très présente dans le passé mais le reste encore aujourd’hui. Cependant, on observe que la contraction d’union consanguine voit ses raisons changer avec le temps.
De plus, elles deviennent plus difficiles à contracter au vues des nouvelles avancées sociologiques, scientifiques et législatives.

1 commentaire: